segunda-feira, 18 de janeiro de 2010

ATLANTIC FREE ZONE - AFZ doc.em Francês

ATLANTIC FREE ZONE - AFZ

Une deuxième zone franche est en train de voir le jour. Cette fois-ci, elle sera implantée à l’ouest de la ville de Kenitra. Atlantic Free Zone (AFZ) va être créée dans le cadre du «Pacte National pour l’Emergence Industrielle».
Ce projet est désigné comme étant le parc industriel de nouvelle génération du Maroc et il est dédié aux entreprises souhaitant implanter leurs activités logistiques, de production ou dans le tertiaire. «Le projet sera opérationnel dans six ans selon nos prévisions, c’est-à-dire en 2016», explique Juan Marcos Fernández Farrugia Directeur général d’Edonia Properties.
Le parc est proche des grands pôles économiques du pays, à savoir, Casablanca, Rabat et Tanger.
Avec plus de 350 hectares et une option de développement sur 500 hectares supplémentaires, le projet constituera l’une des plateformes les plus importantes du continent, soit une fois et demie la superficie de Tanger Free Zone.
Pour la première phase de la construction d’AFZ, l’investissement dépasse 1 milliard d’euros. Les promoteurs du projet ne sont autres que la CDG, à travers sa filiale MedZ et Edonia World, groupe espagnol spécialisé dans la promotion, construction et ventes des projets industriels et résidentiels.
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Mais qu’apportera réellement cette nouvelle zone franche par rapport à la zone de Tanger qui peine à attirer des clients?
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Il faut dire qu’avec cette conjoncture de crise économique internationale, Tanger Free Zone accuse un ralentissement en terme d’implantation d’entreprises étrangères.
Jamal Mikou, directeur général de cette zone le confirme: «En 2009, nous remarquons qu’il y a beaucoup moins de nouvelles implantations à TFZ.
Mais parrallèlement, il y a eu des extensions d’activités de certaines entreprises présentes sur notre site».
Crise ou pas, le directeur général de TFZ, est persuadé que son concurrent Atlantic Free Zone apportera une valeur ajoutée. «La création d’une nouvelle zone franche dans le pays va booster TFZ pour qu’elle trouve de nouveaux clients», pense-t-il.
La niche de l’automobile a préciser qu’une partie importante de l’Atlantic Free Zone sera dédiée au secteur automobile.
L’implantation de Renault à Tanger servira comme élément catalyseur pour attirer d’autres investissements. Pari gagnant puisque Faurecia, le deuxième équipementier automobile européen, a ouvert son second site de production au Maghreb à Kénitra.
Dédiée à la fabrication de housses de sièges, cette nouvelle usine représente un investissement de 10 millions d’euros.
Pour booster les investissements automobiles, les promoteurs d’AFZ ont commencé la commercialisation de leur projet il y a deux mois.
Ils étaient ainsi présents au salon Equip Auto à Paris et ils continuent aujourd’hui leur campagne de promotion au Maroc, ainsi qu’en Espagne et au Portugal.
Mais AFZ est ouverte aussi à tous types d’industries, surtout celles qui ont besoin de beaucoup de main- d’œuvre dont l’agroalimentaire.
Plusieurs entreprises espagnoles présentes dans l’industrie du jus de fruits et des conserves sont intéressées par la zone de Kénitra.
Des solutions de financement Plus concrètement, le parc industriel de Kénitra sera réparti en deux grandes zones indépendantes, la «Zone Franche» qui occupe environ les deux tiers du projet, et la «Open Zone» dite libre qui occupera le tiers restant.
Dans la première, seront implantées les entreprises qui consacrent au moins 85% de leur production à l’export. Elles bénéficieront des différents avantages fiscaux et douaniers d’une zone franche.
D’autres part, la «Zone Libre» sera destinée aux entreprises sans aucun requis minimum d’export et elles auront des aides à l’investissement.
«A AFZ, nous savons que le financement est un élément essentiel pour un investisseur s’il veut lancer l’internationalisation de son entreprise», assure Javier Navarro Vasquez.
Cela pour dire que les promoteurs d’Atlantic Free Zone ont négocié des accords avec diverses banques locales pour assurer le financement des projets clés en main de leurs clients. La formule choisie est le leasing Immobilier. En pratique, ce sont des offres leasing étalées sur dix ans de la part des trois grandes banques marocaines du pays, en l’occurrence BMCE Bank, Attijariwafa Bank, et la Banque Populaire.
La grande question qui demeure est celle de savoir si cette zone arrivera à attirer des clients en ces temps de crise.

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