sexta-feira, 18 de dezembro de 2020

MAROC - Fonds Mohammed VI pour l'investissement

Fonds Mohammed VI pour l'investissement : quel mode opératoire ?

Présenté ce lundi 14 décembre par le ministre de l’Économie et des Finances Mohamed Benchaâboun, le projet de loi 76-20 portant création du Fonds Mohammed VI pour l’investissement a été adopté à l’unanimité par les députés de la Chambre des représentants. L’État va de ce fait allouer 15 milliards de dirhams (MMDH) audit Fonds au moment de sa création et détiendra son capital à hauteur de 51%. Ce dernier servira, entre autres, à financer d’importants projets d’investissement et à consolider le capital des entreprises ainsi qu’à soutenir les activités productives.

Par H.L.B, Publié le 15/12/2020, mis à jour le 15/12/2020
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Fonds Mohammed VI pour l'investissement : 51% du capital sera détenu par l'État
Le ministre de l'Economie et des Finances Mohamed Benchaâboun à la Chambre des représentants le lundi 14 décembre © DR

Les députés ont adopté à l’unanimité ce lundi 14 décembre le projet de loi 76-20 portant création du Fonds Mohammed VI. C’est Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l'administration, qui a présenté ce texte à la Chambre des représentants, tout en livrant de nouvelles précisions à ce sujet. Ainsi, le ministre a souligné que ledit Fonds prendra la forme d’une société anonyme (SA) et sera doté au moment de sa création d’une enveloppe de 15 milliards de dirhams (MMDH), allouée par le Budget général de l’État. Le gouvernement détiendra 51% de son capital, tandis qu’il restera ouvert à hauteur de 49% aux autres actionnaires. Cependant, il a été décidé que «la part des actionnaires, hors État, ne doit pas dépasser 33% du capital», et ce pour assurer la continuité de la nature publique du Fonds.

 

Objectifs et missions du Fonds

Comme l’a souligné Benchaâboun aux députés, le Fonds Mohammed VI vise à aider au financement d’importants projets d’investissement, de consolider le capital des entreprises et de soutenir les activités productives, conformément aux stratégies sectorielles et aux politiques publiques. De plus, il contribuera aux chantiers d’investissement aux échelles nationale et territoriale dans le cadre de partenariats avec le secteur privé. Comme spécifié dans l’article 4 du projet de loi, le Fonds en question participera par le biais des Fonds sectoriels ou thématiques au soutien financier des petites et moyennes entreprises (PME). Outre les PME, il contribuera aussi d’une manière directe dans le capital des grandes entreprises publiques et privées opérant dans des secteurs clés. Il leur fournira ainsi les moyens financiers nécessaires, contribuera à la mise en place de mécanismes de financement structurés et participera à la réalisation des projets d’investissement et à leur montage financier.

 

Le choix du statut SA pour le Fonds Mohammed VI

Par ailleurs, explique l’argentier du Royaume, doté du statut SA, ce Fonds sera soumis aux dispositions de la loi 17.95 (relative aux SA), notamment en termes de «mécanismes de contrôle et de principes de transparence et d’intégrité à même de donner une vision claire aux investisseurs et partenaires privés et de consolider leur confiance». L’adoption de ce modèle institutionnel offrira au Fonds, comme au gouvernement, une stratégie d’investissement claire quant à l’identification «des priorités et des choix de l’intervention étatique dans l’économie», tout en évitant de bouleverser les équilibres des finances publiques. En outre, Mohamed Benchaâboun a précisé que le Fonds ne sera pas concerné par certaines lois en vigueur, notamment celle portant sur la privatisation, afin de lui permettre de gérer avec plus de flexibilité son portefeuille budgétaire et de fluidifier ses relations avec les investisseurs. Il sera toutefois soumis au contrôle financier de l’État, dans le cadre d’un accord qui sera signé entre son directeur général et le Chef du gouvernement.

 

Enfin, s’agissant de la gouvernance du Fonds Mohammed VI, un Conseil d’administration qui sera présidé par le ministre chargé des Finances sera mis en place. Il se composera également de dix administrateurs, dont six ministres représentant les secteurs économiques concernés, et quatre administrateurs indépendants, dont la désignation doit obéir à des critères de compétence, de professionnalisme et d’indépendance, conformément à la loi sur les SA.

sexta-feira, 11 de dezembro de 2020

MARROCOS: RISCOS E OPORTUNIDADES



Num tempo em que os radicalismos e o terrorismo voltam a bater às portas da Europa, a fórmula de islamismo vivido em Marrocos, respeitador da tradição e da letra do Corão, mas oposto a qualquer manipulação radical ou guerra religiosa em relação a outros cultos e ao mundo euroamericano, é um dos grandes trunfos de Marrocos. Mas a busca de oportunidades exige assumir riscos, por força da sua geografia e posicionamento geopolítico, e em Marrocos aquelas têm um enorme potencial, tanto em termos de sectores como em termos de produtos. 

Fruto das reformas que têm vindo a ser implementadas visando o desenvolvimento e a modernização da economia, a crescente industrialização do país e o seu desenvolvimento social – objectivos consubstanciados em vários Planos Estratégicos Sectoriais – existem oportunidades de negócio, de um modo geral, em todas as áreas de actividade. Ainda assim, pelo potencial que podem representar para as empresas portuguesas existem algumas a destacar. Desde logo, o sector da construção civil e obras públicas. Uma das prioridades do governo é a construção e modernização das suas infraestruturas, principalmente, estradas e auto-estradas, ferrovias, aeroportos e portos, para os quais existem planos estratégicos de médio e longo prazo que representam, conjuntamente, um investimento esperado de 60 mil milhões de euros até 2030. A retoma de alguns projectos na região de Tânger e Casablanca – nomeadamente na área da hotelaria – e a possibilidade de incremento da construção residencial na região de Kenitra poderão também significar oportunidades no sector imobiliário. As oportunidades são múltiplas e elas estendem-se às empresas de engenharia, construção e materiais de construção, arquitectura e design de interiores. 

O desenvolvimento do sector energético, especialmente na área das renováveis, é outra das grandes apostas de um país que também prevê largos investimentos no sector do gás natural, entre os quais um projecto que passará pela construção de um gasoduto que permitirá abastecer, a nível energético, o sector industrial marroquino (em claro crescimento). Neste contexto, será de esperar uma maior procura de fornecedores de soluções relacionadas com a produção de energia e com a promoção da eficácia energética. 

Os sectores automóvel, aeronáutico, têxtil, do couro, químico, dos veículos pesados, das indústrias metalúrgicas, metalomecânicas e da indústria farmacêutica estão identificados como prioritários na estratégia de desenvolvimento industrial, fazendo com que possam surgir oportunidades em áreas como a construção de fábricas, o fornecimento de materiais de construção, de equipamentos industriais, ou até mesmo assistência técnica e serviços de reparação e manutenção industrial. 

A modernização da agricultura e do sector agro-industrial e o desenvolvimento das telecomunicações e das TIC são outras das grandes apostas que certamente se traduzirão em oportunidades de negócio e investimento que não deverão escapar às empresas portuguesas. Em termos de produtos, a dependência de Marrocos do exterior no que respeita a bens de consumo e de equipamento ainda é significativa e em grande parte explicada pela ainda reduzida oferta local para um alargado conjunto de produtos, principalmente os de maior cariz tecnológico, com elevado grau de inovação, qualidade e design. Para este tipo de produtos, a procura interna tem vindo a aumentar, em linha com a melhoria das condições de vida da população e do seu poder de compra. As oportunidades são múltiplas.

quarta-feira, 9 de dezembro de 2020

VIRMOUSIL MAROC - la construction d’un nouveau site au sein d’Atlantic Free Zone Kenitra.

Lancement de construction d’un nouveau site de production au sein d’Atlantic Free Zone Kenitra Virmousil vient de lancer la construction d’un nouveau site de production au sein d’Atlantic Free Zone Kenitra. Ce nouveau site sera dédié à la fabrication des composants pour automobile et augmentera la capacité de répondre aux besoins de ses clients

Signature d’un protocole d’accord pour l’extension de la zone d’accélération industrielle de Kénitra



Un protocole d’accord portant sur l’extension de la Zone d’accélération industrielle (ZAI) de Kénitra a été signé, ce mardi 8 décembre, par le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie Verte et Numérique, M. Moulay Hafid Elalamy, et le Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Gestion, M. Abdellatif Zaghnoun.


D’une superficie d’environ 96 ha, située dans la commune Ameur Saflia (province de Kénitra), cette extension devra renforcer la capacité d’accueil de la zone ayant atteint, aujourd’hui, le taux de 94%.


La ZAI, inaugurée en 2012, a permis d’ériger la région du Gharb en pôle industriel compétitif et attractif pour de nombreux investisseurs de renommée mondiale. 

L’écosystème du groupe PSA, qui s’y est installé, a été une locomotive attirant autour de lui plus de 25 équipementiers dans la ZAI. Cette extension permettra d’élargir la zone destinée aux fournisseurs de PSA.


Aujourd’hui, la ZAI compte 49 sociétés représentant un investissement global plus de 20 milliards de dirhams ayant permis de créer 36.571 emplois.


Ce protocole d’accord permettra de définir les modalités et les engagements des parties prenantes notamment en ce qui concerne la mobilisation du foncier et la réalisation des études nécessaires pour l’aménagement, le développement, la promotion, la commercialisation et la gestion de la nouvelle extension de cette ZAI.


Dans ce cadre, MEDZ (filiale de la CDG) assurera la réalisation des études nécessaires à ce projet, dont les études urbanistiques et techniques et d’autres de protection des inondations et d’impact environnemental, ainsi que de l’étude financière prévisionnelle du projet.

quinta-feira, 22 de outubro de 2020

TangerMed industrial platform

 


TangerMed industrial platform, located in the North of Morocco, is ranked 2nd world economic zone after  in the United Arab Emirates.

 The 3rd place goes to  in Poland and 4th place to "Waigaoqiao Free Trade Zone" in Shanghai, China.

La plateforme industrielle Tanger-Med a été classée 2e zone économique spéciale dans le monde par le FDI Intelligence, filiale du Financial Times. C'est la première fois qu’une infrastructure africaine est élue à une position aussi élevée dans ce classement. 

Selon ce classement, Tanger Med Zones est arrivée 2ème zone économique mondiale après le “Dubaï Multi Commodities Center", aux Émirats Arabes Unis. Annuellement, la plateforme industrielle de Tanger-Med apporte 85MMDH de volume annuel à l’export au Maroc. Elle assure également près de 80.000 emplois, en regroupant près de 1000 entreprises. “Nous avons réalisé une bonne avancée sur le podium, vu que la zone industrielle de Tanger-Med était classée 5e en 2019, et ce grâce au développement des activités industrialo-portuaires”, affirme Ilham Khalil, directrice de la zone franche de Tanger-Med, à 2M.ma.

“Le classement du FDI Intelligence compare 100 zones économiques à l’échelle mondiale, selon un benchmark international qui repose sur de nombreux critères, notamment l’offre d’une plateforme par rapport à l’attente des industriels”, explique Mme Khalil. En plus de cette distinction, la zone industrielle de Tanger-Med a été primée pour d’autres attributions, notamment dans la catégorie grands projets d'investissement, et sa capacité à attirer et installer des PME en son sein”, relève-t-elle. En effet, Tanger-Med a obtenu plusieurs distinctions dont le 1er prix mondial "Large Tenant" pour la catégorie grands projets d’investissements, la mention de spécialiste mondial du secteur automobile "Specialism Award in Automotive", et le 1er prix africain pour les PMEs "Free Zone of the Year for SME’s". 

“Cette distinction confirme la position de Tanger-Med en tant que hub industriel, premier en son genre en Afrique et en Méditérannée, qui offre une visibilité et un positionnement de valeur aux industriels et qui contribue au rayonnement du Maroc”, affirme Mme Khalil. Et d’ajouter que “il faut ainsi veiller à préserver cet acquis”. 

quarta-feira, 21 de outubro de 2020

TANGER MED ZONES



Tanger Med devient le 1er port de transbordement de conteneurs en Méditerranée, et confirme son leadership pour la 3ème année consécutive comme 1er port à conteneurs en Afrique.

Pour rappel, le port Tanger Med a réalisé en 2019 : 4,8 millions de conteneurs, enregistrant ainsi la meilleure progression du top 50 avec une croissance de + 38%.

A l’échelle du continent africain, Tanger Med est suivi par Port Said en Egypte à la 45ème  place (3, 86 millions de conteneurs), Durban en Afrique du sud à la 71ème place (2,76 millions de conteneurs), Alexandrie en Egypte à la 90ème place (1, 81 millions de conteneurs), Lomé au Togo à la 99ème place (1,5 millions de conteneurs), Mombasa au Kenya à la 106ème place (1,41 millions de conteneurs), et Lagos au Nigéria à la 115ème place (1,30 millions de conteneurs). Seul l’Egypte a réussi à classer deux de ses ports dans ce top 120 mondial.

Au niveau international, Tanger Med a réussi à dépasser le port du Canal de Panama (Colon), mais également les ports de Seattle et Savannah (USA), Felixstowe (UK), Santos (Brésil), Mundra (Inde), et Vancouver (Canada).

Ces performances résultent de la confiance et de l’intérêt des grandes alliances maritimes pour Tanger Med comme hub logistique majeur, ainsi que de la synergie de l’ensemble des partenaires de la communauté de Tanger Med : concessionnaires, armateurs, administrations et l’autorité portuaire, qui œuvrent au quotidien pour optimiser les temps d’escales et pour offrir une qualité d’accueil aux navires aux meilleurs standards internationaux.

« Lloyd’s List » et « Container Management » sont des références internationales qui publient les classements annuels des ports mondiaux depuis plus d’une décennie.



quinta-feira, 30 de julho de 2020

VIRMOUSIL MAROC

PSA double la capacité de production de l'usine de Kénitra dès Septembre

PSA double la capacité de production de l'usine de Kénitra dès Septembre.



L'usine marocaine du Groupe dont l'inauguration a été faite il y a un an était prévue pour une capacité 
de production maximale de 100 000 unités mais le Groupe PSA a décidé d'aller plus loin et a engagé 
l'extension de son usine afin de doubler la production sur son site marocain.

Le site qui produit les versions les plus accessibles de la Peugeot 208 et la Citroën AMI va ainsi porter
sa capacité de production annuelle à 200 000 voitures dès Septembre 2020 soit 14 mois après
l'inauguration de l'usine.

Car même si le Groupe PSA accuse un recul important de ses ventes sur le premier semestre, 
affecté comme l'ensemble des constructeurs par la crise sanitaire, ses ventes se maintiennent dans 
la région du Moyen Orient-Afrique où le Groupe affiche une part de marché régionale en hausse 
de 46% par rapport à 2019 grâce aux excellents score réalisés en Turquie (+ 5,4 pt), 
en Égypte (+ 3,9 pt) et au Maroc (+ 0,8pt).

L'usine de Kenitra assemblera prochainement une nouvelle Citroën qui pourrait être le dérivé 
tri-corps de la prochaine C4 mais qui ne sera pas exporté vers l'Europe, 
elle sera destinée aux marchés de la région.

quinta-feira, 12 de março de 2020

COVID-19

COVID-19 – Informação útil


Dada a evolução do número de casos diagnosticados e a disseminação do vírus COVID-19 (coronavírus), recomenda-se a leitura atenta da informação disponibilizada pela Direção Geral da Saúde  em https://www.dgs.pt/corona-virus.aspx.

Aconselha-se também que esteja atento a toda a informação disponibilizada pelas autoridades marroquinas em https://www.sante.gov.ma/pages/actualites.aspx?idactu=410.

Se se encontrar em Marrocos e apresentar algum sintoma que poderá estar relacionado com o coronavírus, deverá contactar a linha verde marroquina (0801004747) e proceder de acordo com as orientações que lhe foram dadas.

Caso pretenda viajar, recomenda-se que consulte a informação disponibilizada no Portal das Comunidades (https://www.portaldascomunidades.mne.pt/pt/alertas/coronavirus-covid-20). De forma a facilitar o contacto com os postos consulares em caso de emergência, aconselha-se os viajantes a efetuarem o registo das suas viagens na aplicação Registo Viajante. Em casos de comprovada emergência consular, os cidadãos poderão contactar o Gabinete de Emergência Consular através dos contactos telefónicos + 351 217 929 714 ou + 351 961 706 472 e do endereço de correio eletrónico gec@mne.pt.

Caso apresente sintomas no regresso a Portugal, não se deve deslocar aos serviços de saúde, mas ligar para a linha SNS24 (808 24 24 24) e seguir as orientações que lhes forem dadas.


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En raison de l'évolution du nombre de cas diagnostiqués et de la propagation du virus COVID-19 (coronavirus), nous vous recommandons de lire attentivement les informations fournies par la Direction Générale de la Santé au Portugal sur https://www.dgs.pt/corona-virus.aspx.

Nous vous conseillons également d’être au courant de toutes les informations fournies par les autorités marocaines sur https://www.sante.gov.ma/pages/actualites.aspx?idactu=410 .

Si vous êtes au Maroc et vous présentez des symptômes pouvant être liés au coronavirus, vous devez contacter la ligne verte marocaine (0801004747) et procéder selon les directives qui vous seront données.

Si vous avez l'intention de voyager, nous vous recommandons de consulter les informations fournies sur le Portal das Comunidades (https://www.portaldascomunidades.mne.pt/pt/alertas/coronavirus-covid-20). Afin de faciliter le contact avec les postes consulaires en cas d'urgence, nous conseillons aux voyageurs portugais d'enregistrer leurs voyages dans l'application Registo Viajante. En cas d'urgence, vous pouvez contacter le service d'urgence consulaire par téléphone au + 351 217 929 714 ou + 351 961 706 472 et à l'adresse e-mail gec@mne.pt.

Si vous présentez des symptômes à votre retour au Portugal, vous ne devez pas vous adresser aux services de santé, mais appelez la ligne SNS24 (808 24 24 24) et suivez les instructions qui vous seront données.


terça-feira, 3 de março de 2020

Perspectives on COVID-19

COVID-19: Implications for business

The coronavirus outbreak is first and foremost a human tragedy, affecting hundreds of thousands of people.

It is also having a growing impact on the global economy.

This article (By Matt Craven, Linda Liu, Mihir Mysore, and Matt Wilson) is intended to provide business leaders with a perspective on the evolving situation and implications for their companies.

The outbreak is moving quickly, and some of the perspectives in this article may fall rapidly out of date. 

This article reflects a perspective as of March 1, 2020.






What we know about:
COVID-19 crossed an inflection point during the week of February 24, 2020. Cases outside China exceeded those within China for the first time, with 54 countries reporting cases as of February 29. The outbreak is most concentrated in four transmission complexes—China (centered in Hubei), East Asia (centered in South Korea and Japan), the Middle East (centered in Iran), and Western Europe (centered in Italy). In total, the most-affected countries represent nearly 40 percent of the global economy. The daily movements of people and the sheer number of personal connections within these transmission complexes make it unlikely that COVID-19 can be contained. And while the situation in China has stabilized with the implementation of extraordinary public-health measures, new cases are also rising elsewhere, including Latin America (Brazil), the United States (California, Oregon, and Washington), and Africa (Algeria and Nigeria). The US Centers for Disease Control and Prevention has set clear expectations that the United States will experience community transmission, and evidence is emerging that it may be happening already.
Our latest perspectives on COVID-19.
While the future is uncertain, it is likely that countries in the four mature transmission complexes will see continued case growth; new complexes may emerge. This could contribute to a perception of “leakage,” as the public comes to believe that the infections aren’t contained. Consumer confidence, especially in those complexes, may erode, and could be further weakened by restrictions on travel and limits on mass gatherings. China will mostly likely recover first, but the global impact will be felt much longer. We expect a slowdown in global growth for 2020. In what follows, we review the two most likely scenarios for economic impact and recovery and provide insights and best practices on how business leaders can navigate this uncertain and fast-changing situation.
Economic impact

In our base-case scenario, continued spread within established complexes, as well as community transmission in new complexes, drives a 0.3- to 0.7-percentage-point reduction in global GDP growth for 2020. China, meanwhile, continues on its path to recovery, achieving a near-complete economic restart by mid-Q2 (in spite of the current challenges of slow permissions and lack of migrant-worker capacity). As other geographies experience continued case growth, it is likely that movement restrictions will be imposed to attempt to stop or slow the progression of the disease. This will almost certainly drive a sharp reduction in demand, which in turn lowers economic growth through Q2 and early Q3. Demand recovery will depend on a slowing of case growth, the most likely cause of which would be “seasonality”—a reduction in transmissions similar to that seen with influenza in the northern hemisphere as the weather warms. Demand may also return if the disease’s fatality ratio proves to be much lower than we are currently seeing. 




Regions that have not yet seen rapid case growth (such as the Americas) are increasingly likely to see more sustained community transmission (for example, expansion of the emergency clusters in the western United States). Greater awareness of COVID-19, plus additional time to prepare, may help these complexes manage case growth. However, complexes with less robust health systems could see more general transmission. Lower demand could slow growth of the global economy between 1.8 percent and 2.2 percent instead of the 2.5 percent envisioned at the start of the year. 

Unsurprisingly, sectors will be affected to different degrees. Some sectors, like aviation, tourism, and hospitality, will see lost demand (once customers choose not to eat at a restaurant, those meals stay uneaten). This demand is largely irrecoverable. Other sectors will see delayed demand. In consumer goods, for example, customers may put off discretionary spending because of worry about the pandemic but will eventually purchase such items later, once the fear subsides and confidence returns. These demand shocks—extended for some time in regions that are unable to contain the virus—can mean significantly lower annual growth. Some sectors, such as aviation, will be more deeply affected. 

In the pessimistic scenario, case numbers grow rapidly in current complexes and new centers of sustained community transmission erupt in North America, South America, and Africa. Our pessimistic scenario assumes that the virus is not highly seasonal, and that cases continue to grow throughout 2020. This scenario would see significant impact on economic growth throughout 2020, resulting in a global recession. 

In both the base-case and pessimistic scenarios, in addition to facing consumer-demand headwinds, companies will need to navigate supply-chain challenges. Currently, we see that companies with strong, centralized procurement teams and good relationships with suppliers in China are feeling more confident about their understanding of the risks these suppliers face (including tier-2 and tier-3 suppliers). Others are still grappling with their exposure in China and other transmission complexes. Given the relatively quick economic restart in China, many companies are focused on temporary stabilization measures rather than moving supply chains out of China. COVID-19 is also serving as an accelerant for companies to make strategic, longer-term changes to supply chains—changes that had often already been under consideration. 



Where business should focus

Seven actions can help businesses of all kinds.

Protect your employees. The COVID-19 crisis has been emotionally challenging for many people, changing day-to-day life in unprecedented ways. For companies, business as usual is not an option. They can start by drawing up and executing a plan to support employees that is consistent with the most conservative guidelines that might apply and has trigger points for policy changes. Some companies are actively benchmarking their efforts against others to determine the right policies and levels of support for their people. Leaders must communicate with employees with the right level of specificity and frequency. 

Set up a cross-functional COVID-19 response team. Companies should nominate a direct report of the CEO to lead the effort and should appoint members from every function and discipline to assist. Further, in most cases, team members will need to step out of their day-to-day roles and dedicate most of their time to virus response. A few workstreams will be common for most companies: 
a) employees’ health, welfare, and ability to perform their roles; 
b) financial stress-testing and development of a contingency plan; 
c) supply-chain monitoring, rapid response, and long-term resiliency ; 
d) marketing and sales responses to demand shocks;
e) coordination and communication with relevant constituencies. 
These subteams should define specific goals for the next 48 hours, adjusted continually, as well as weekly goals, all based on the company’s agreed-on planning scenario. The response team should install a simple operating cadence and discipline that focuses on output and decisions, and does not tolerate meetings that achieve neither. 

Ensure that liquidity is sufficient to weather the storm. Businesses need to define scenarios tailored to the company’s context. For the critical variables that will affect revenue and cost, they can define input numbers through analytics and expert input. Companies should model their financials (cash flow, P&L, balance sheet) in each scenario and identify triggers that might significantly impair liquidity. For each such trigger, companies should define moves to stabilize the organization in each scenario (optimizing accounts payable and receivable; cost reduction; divestments and M&A). 

Stabilize the supply chain. Companies need to define the extent and likely duration of their supply-chain exposure to areas that are experiencing community transmission, including tier 1, -2, and -3 suppliers, and inventory levels. Most companies are primarily focused on immediate stabilization, given that most Chinese plants are currently in restart mode. They also need to consider rationing critical parts, prebooking rail/air-freight capacity, using after-sales stock as a bridge until production restarts, gaining higher priority from their suppliers, and, of course, supporting supplier restarts. Companies should start planning how to manage supply for products that may, as supply comes back on line, see unusual spikes in demand due to hoarding. In some cases, medium or longer-term stabilization may be warranted, which calls for updates to demand planning, further network optimization, and searching for and accelerating qualification of new suppliers. Some of this may be advisable anyway, absent the current crisis, to ensure resilience in their supply chain—an ongoing challenge that the COVID-19 situation has clearly highlighted. 

Stay close to your customers. Companies that navigate disruptions better often succeed because they invest in their core customer segments and anticipate their behaviors. In China, for example, while consumer demand is down, it has not disappeared—people have dramatically shifted toward online shopping for all types of goods, including food and produce delivery. Companies should invest in online as part of their push for omnichannel distribution; this includes ensuring the quality of goods sold online. Customers’ changing preferences are not likely to go back to pre-outbreak norms. 

Practice the plan. Many top teams do not invest time in understanding what it takes to plan for disruptions until they are in one. This is where roundtables or simulations are invaluable. Companies can use tabletop simulations to define and verify their activation protocols for different phases of response (contingency planning only, full-scale response, other). Simulations should clarify decision owners, ensure that roles for each top-team member are clear, call out the “elephants in the room” that may slow down the response, and ensure that, in the event, the actions needed to carry out the plan are fully understood and the required investment readily available. 

Demonstrate purpose. Businesses are only as strong as the communities of which they are a part. Companies need to figure out how to support response efforts—for example, by providing money, equipment, or expertise. For example, a few companies have shifted production to create medical masks and clothing. 

The checklist can help companies make sure they are doing everything necessary.


The coronavirus crisis is a story with an unclear ending. What is clear is that the human impact is already tragic, and that companies have an imperative to act immediately to protect their employees, address business challenges and risks, and help to mitigate the outbreak in whatever ways they can. 

About the author(s) : Matt Craven is a partner in McKinsey’s Silicon Valley office. Linda Liu is a partner in the New York office, where Matt Wilson is a senior partner. Mihir Mysore is a partner in the Houston office.

segunda-feira, 2 de março de 2020

Virmousil vient de lancer la construction d’un nouveau site.


Virmousil vient de lancer la construction d’un nouveau site de production au sein d’Atlantic Free Zone Kenitra .
 Ce nouveau site sera dédié à la fabrication des composants pour automobile et augmentera la capacité de répondre aux besoins de ses clients


quinta-feira, 9 de janeiro de 2020



(TRADING & CONSULTING)