sexta-feira, 13 de outubro de 2023

Le Maroc le grand centre de production automobile d’Afrique

 

Le Maroc continue de consolider sa position en tant que plus grand centre de production automobile d’Afrique, tout en se préparant à l’ère des véhicules électriques, souligne, ce jeudi, le quotidien britannique, The Financial Times (FT).

Au-delà du nombre de véhicules fabriqués au Maroc, qui ne cesse de croitre et dont la plupart sont vendus en Europe, c’est la réussite du Royaume à imposer l’intégration en amont de sa chaîne d’approvisionnement automobile qui est importante, relève The Financial Times, dans un spécial dédié à l’investissement au Maroc.

Le pays compte aujourd’hui plus de 250 équipementiers automobiles, dont beaucoup sont des filiales d’entreprises étrangères, qui emploient quelque 220.000 personnes, précise le journal.

L’année dernière, le groupe Renault a indiqué qu’il s’approvisionnait au Maroc pour plus de 60 % des pièces de ses véhicules, dont la majeure partie est exportée, tout en s’engageant à porter ce taux à 65 %, détaille la même source.

Et de poursuivre qu’en 2010, le Maroc produisait moins de 60.000 voitures. L’année dernière, malgré les interruptions de la chaîne d’approvisionnement pendant la pandémie du Covid-19, la production a atteint le chiffre record de 465.000, au coude à coude avec la Pologne, selon la société de données CEIC. À terme, le gouvernement vise à produire jusqu’à 1 million de voitures par an.

« Aujourd’hui, il est beaucoup plus facile de produire une voiture au Maroc qu’il y a dix ans », affirme Faouzi Annajah, cofondateur du constructeur automobile à hydrogène NamX, au média britannique, qui ajoute que non seulement le Maroc dispose d’un groupe compétitif de fournisseurs automobiles et d’équipementiers, mais il produit également un flux constant d’ingénieurs marocains, dont 3.500 travaillent dans la seule ville de Casablanca, parmi lesquels de nombreuses femmes.

« La plus grande percée de l’industrie a sans doute eu lieu en 2012. C’est à cette date que Renault a commencé à produire des voitures dans une usine de Tanger située à proximité du complexe industriel Tanger Med et à quelques kilomètres de l’Espagne, avec une capacité de 400.000 véhicules. Il y a quatre ans, en 2019, Peugeot, qui fait désormais partie de Stellantis, a suivi l’exemple de Renault. Elle a ouvert une usine d’un coût de près de 600 millions de dollars à Kenitra, avec une capacité de 200.000 véhicules. En novembre dernier, Stellantis, qui fabrique la Peugeot 208 dans cette usine, a déclaré qu’elle investirait 300 millions d’euros supplémentaires pour doubler la production et la porter à 400.000 véhicules », détaille la publication.

Outre la poursuite de la croissance des chaînes d’approvisionnement locales, le prochain défi pour l’industrie sera de s’adapter suffisamment et rapidement à l’évolution des conditions réglementaires, notamment l’interdiction par l’UE de la vente de la plupart des véhicules à moteur à combustion interne à partir de 2035, note le quotidien.

Renault a déjà relevé qu’elle commencerait à produire des véhicules électriques à deux places au Maroc cette année. La marque Dacia, acquise par Renault en 1999, produira également sa nouvelle génération de Sandero, un véhicule 100 % électrique à batterie, dans le pays, fait savoir le FT.

La nouvelle gamme de Stellantis proposera de petites automobiles basées sur sa plateforme « Smart Cars » destinée principalement aux marchés émergents, y compris des véhicules électriques et renforcera également la production et l’assemblage de quadricycles électriques pour les marques Citroën et Opel, poursuit-on.

Et le Maroc se tourne désormais vers les usines de batteries électriques, conclut le média.

terça-feira, 22 de agosto de 2023

Le Maroc, une industrie automobile

 

Le Maroc, une industrie automobile


Intitulé «Economic Development in Africa 2023», le dernier rapport de la CNUCED s’est penché sur les ingrédients du succès de l’industrie automobile marocaine, une industrie qualifiée «d’exemplaire» par l’organisation onusienne. D’emblée, il est souligné qu’en 2021, 403.007 véhicules ont été fabriqués au Maroc, avec des exportations évaluées à 8,3 milliards de dollars, dont 3,4 milliards de dollars d’exportations finales de véhicules (notons qu’en 2022, ces exportations ont dépassé la barre des 10 milliards de dollars, soit plus de 111,28 milliards de dirhams, un nouveau record).

Environ 220.000 emplois ont été créés dans le secteur, poursuit le rapport, tandis que le réseau d’équipementiers est en plein essor avec plus de 230 fournisseurs de rang 1 et 2. Cela représente un taux d’intégration locale de 60%.

La fabrication au Maroc s’oriente, en outre, vers des composants plus complexes à haute valeur ajoutée, tels que la fabrication de moteurs, l’ingénierie et la recherche et développement. Le Maroc produit également environ 40 000 à 50 000 véhicules électriques par an, selon le rapport de la CNUCED.

Vu la petite taille du marché domestique des voitures neuves, la production de véhicules est orientée vers le marché européen. La CNUCED fait ainsi remarqué que Renault, qui possède la plus grande usine d’assemblage d’une capacité de 400.000 unités, exporte l’essentiel de sa production. Autre exemple : La Citroën Ami, fabriquée à Kénitra, a été le véhicule le plus vendu en Espagne en 2022.

Les clés du succès :

Selon la CNUCED, différents facteurs ont permis d’attirer les plus grandes multinationales du secteur et de soutenir l’intégration locale. Le rapport cite en premier lieu les investissements dans les infrastructures (connectivité nationale et internationale), la création de six zones économiques spéciales, dans lesquelles les investisseurs bénéficient incitations, ainsi que la proximité géographique avec l’Europe. L’environnement politique et macroéconomique stable est également un atout de taille.

Les politiques nationales mises en place, tels que le Plan d’accélération industrielle 2014-2020, ont par ailleurs favorisé l’écosystème de l’industrie automobile, estime la CNUCED. Ces politiques ont favorisé l’émergence d’un écosystème de l’industrie automobile et l’avènement de véritables «cités» automobiles à Kénitra et Tanger.

«Les initiatives et les plans du gouvernement marocain sont conçus pour renforcer l’intégration locale, intensifier les activités industrielles, moderniser les opérations tout au long de la chaîne de valeur, améliorer les niveaux de transfert de technologie et diversifier les marchés d’exportation», lit-on dans le rapport.

Parmi les atouts du Maroc, la CNUCED cite aussi les capacités d’ingénierie et de recherche et développement qui se sont accrues, avec notamment la mise en place d’un centre technique régional par Stellantis, et du premier centre d’essais automobiles en Afrique, qui permettra au Maroc d’être autonome en termes de validation et d’homologation des pièces et des véhicules.

L’organisation onusienne mentionne aussi «l’investissement systématique dans la formation et le développement des compétences», parmi les facteurs qui ont permis l’émergence d’un «savoir-faire marocain» dans la fabrication de pièces et de composants.

Pour maintenir la croissance et favoriser la durabilité de la chaîne d’approvisionnement, les destinations d’exportation de véhicules doivent être diversifiées, préconise la CNUCED. Il s’agit notamment de cibler davantage le marché africain des pièces détachées qui est dominé par les véhicules d’occasion.

Selon la CNUCED, le Maroc vise à produire un million de voitures par an d’ici 2025 et à atteindre un taux d’intégration locale de 80%. En 2020, le Royaume disposait déjà d’une capacité annuelle installée de 700.000 véhicules.

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sexta-feira, 18 de agosto de 2023

Tanger Med dans le top 5 des ports au monde.


 

Tanger Med dans le top 5 des ports à conteneurs les plus performants au monde.

 

Le port marocain est passé de la sixième à la quatrième place de la dernière édition de l’indice mondial de performance des ports à conteneurs (CPPI), élaboré chaque année par la Banque mondiale.

 Publié le 21 mai 2023 Par Lavieeco

 






Déjà premier port à conteneurs d’Afrique et de Méditerranée en volume, et dans le top 25 des plus grands ports à conteneurs du monde, avec 7,6 millions de conteneurs EVP traités en 2022, Tanger Med se classe désormais quatrième port le plus efficace au monde parmi 350 ports à conteneurs, selon le Global container port performance index (CPPI), dont l’édition 2022 vient de paraître.

Ce classement, réalisé chaque année par la Banque mondiale et S&P Global, évalue la performance des ports à travers le monde en fonction notamment du temps de chargement des navires et de la productivité des terminaux.

Tanger Med, qui a gagné deux places par rapport à l’édition 2021 de ce classement, n’est devancé que par les ports de Yangshan en Chine (1er) et par les ports de Salalah (Oman) et Khalifa (Abou Dhabi).

Le port marocain fait mieux notamment que les ports de Port-Saïd (10e, et second port africain le plus performant) et Algésiras (13e, second en Méditerranée).  Le port Tanger est par ailleurs devant les ports de Singapour (18e), Honk Kong (11e), ou encore celui de Yokohama au Japon (17e).

La présence du complexe portuaire tangérois dans les premières places de ce classement est tout sauf un hasard. Elle s’explique par la montée en productivité des terminaux à conteneurs pour l’accueil et le traitement des navires mégaships.

Ainsi, la barre record de 700.000 conteneurs EVP manutentionnés par mois a été dépassée l’année dernière à Tanger Med. Le terminal TC4 en particulier se surpasse. Doté des plus grands portiques semi-automatisés au monde, ce terminal a réalisé une moyenne de 31 mouvements de grue par heure en 2022, avec des pics de 36 mouvements, ce qui le place dans le haut du panier des terminaux les plus performants de l’opérateur portuaire APM Terminals.

 

segunda-feira, 28 de março de 2022

Automobile - 2022 - Maroc

 

Automobile : de nouvelles conventions pour assurer la création de 12.000 emplois directs



Huit conventions d’investissement ont été signées ce jeudi entre le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et des acteurs du secteur de l’automobile. L’ensemble de ces investissements, dont les projets concerneront les villes de Kénitra, Tanger, Meknès et Casablanca, permettront de créer près de 12.000 emplois directs.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a signé ce jeudi 24 mars, huit conventions avec les équipementiers automobiles internationaux Yazaki, Sumitomo, Lear, Stahlschmidt et TE Connectivity. Le montant de ces accords s’élève à 1,7 milliard de DH (MMDH) et s’inscrit dans le cadre du développement de l’intégration en profondeur et la montée en gamme de l’écosystème câblage. Et ce, explique le ministre, «à travers la localisation des activités de connectique, de terminaux, du câble à destination des véhicules électriques, de pièces plastiques et autres métiers de mécanique de précision et d’automatisation».

Ryad Mezzour a en plus tenu à remercier les acteurs du secteur de l’automobile pour leur confiance renouvelée dans la plateforme industrielle du Royaume. Il a profité de cette occasion pour rappeler que l’industrie automobile est depuis sept ans à la tête des secteurs exportateurs du pays. «Avec 83 MMDH enregistrés l’année dernière, le bilan était au-dessus de celui de l’année de référence 2019», a-t-il souligné, notant que le lancement du Plan d’accélération industrielle (PAI) en 2014 a permis jusqu’à présent la création de 187.000 emplois.

Le responsable a également fait savoir que l’industrie du câblage n’est pas basique et qu’elle repose sur un savoir-faire moyen. Il a indiqué en ce sens que «les câbleurs sont en train de non seulement mettre en place le système nerveux des véhicules, mais aussi leur cerveau».

Autre atout majeur des huit conventions d’investissement signées ce jeudi au siège du ministère de l’Industrie et du Commerce, c’est qu’elles permettront aussi la création de 12.000 emplois directs. La tutelle a ainsi acté trois conventions avec le groupe Yazaki au Maroc, qui couvrent la période 2021-2026 et qui visent à ouvrir 6.300 opportunités d'emplois. Ces dernières, dont l’enveloppe globale est de 751 millions de DH (MDH), concernent l’ajout d’une 5e usine à Meknès et la réalisation d’extensions au niveau des usines existantes à Kénitra et à Tanger, précise le directeur général de Yazaki Kénitra, Zakaria Azzouzi.

Le deuxième signataire est Sumitomo Casablanca, spécialiste des faisceaux de câbles. Cette entreprise, représentée par son directeur général, Toumani Mustapha, a signé une convention avec le département de Mezzour pour un montant de 146 MDH afin de créer 2.000 emplois directs et de réaliser l’extension de son unité de production de faisceaux électriques à Casablanca.

En outre, en signant deux conventions, la société Lear s’est engagée pour sa part à réaliser deux usines, l’une à Tanger, pour la fabrication de terminaux et connecteurs, et l’autre à Meknès, dédiée à la production de faisceaux et câbles électriques automobile. Cet investissement de l’ordre de 200 MDH créera plus de 2.000 emplois, assure le directeur d’opérations Afrique, Ihssane Saoud. La septième convention a, quant à elle, été ratifiée par Stahlschmidt Tanger, dont le directeur général, Mrabet Ibrahimi Said, a fait savoir que la société mère allemande a décidé d’investir 107 MDH au Maroc et de créer plus de 1.075 emplois grâce à sa nouvelle usine de production de câbles Bowden et de systèmes de déverrouillage à Tanger.

Enfin, s’agissant de la dernière convention, elle a été signée par le directeur général Afrique du Nord de la société TE connectivity, Ayoub Daoudi. Selon ce dernier, son entreprise ambitionne de créer plus de 350 emplois en réalisant une usine de moulage et d’assemblage de connecteurs à Tanger, tout en investissant un montant total de plus de 200 MDH.

Par Nora Jaafar, Publié le 25/03/2022

 

quarta-feira, 29 de setembro de 2021

Automobile/semi-conducteurs: La crise continue!

 

Automobile/semi-conducteurs: La crise continue!

Semi-conducteurs : une pénurie qui impacte lourdement le secteur automobile.


La pénurie des semi-conducteurs, l'une des répercussions économiques les plus sévères de la crise liée au nouveau coronavirus (Covid-19), continue de s'aggraver à même de constituer un obstacle de taille pour un retour à la normalité de la production mondiale de l'industrie automobile.

La pénurie de semi-conducteurs responsable de l’arrêt de plusieurs chaînes de production chez les géants de l’automobile au rang desquels General Motors, Ford, Renault, Stellantis, se poursuit et devrait durer encore plusieurs mois, à entendre les patrons des fabricants de composants.

«Nous pilotons notre production en fonction des arrivages de pièces et de nos commandes», s’est exprimé sur le sujet un porte-parole de Stellantis. Faut-il rappeler que la production des véhicules au sein des usines du Groupe en France (notamment les plateformes de Rennes, Sochaux et Mulhouse) a vu leur cadence stopper provisoirement. Chez Renault, on estime que la crise pourrait coûter 100 000 voitures sur l’année. Toujours est-il que la firme au losange se dit en capacité de rattraper son retard dans le courant du second semestre.

Aussi, certains spécialistes qui font autorité sur le marché automobile, dont IHS Market, une entreprise américaine d’information économique, tablent sur un manque-à-gagner estimé à 700 000 véhicules au niveau mondial. Soit un chiffre relativement faible au regard d’un marché global estimé à près de 90 millions de voitures par an. D’autres spécialistes du secteur sont beaucoup plus pessimistes à l’instar de Bloomberg, groupe financier américain, qui a calculé que cette crise des semi-conducteurs pourrait coûter 60 milliards de dollars à l’ensemble de la filière cette année.

Toujours est-il que l’enjeu consiste à retrouver des capacités de production à tous les niveaux de la chaîne de valeur. Ainsi, le Taïwanais TSMC, qui contrôle 70 % du marché mondial de la fonderie de semi-conducteurs pour le secteur automobile, s’est engagé récemment à allouer davantage de capacités au secteur. Mais encore faut-il que les électroniciens soient également en mesure d’augmenter leurs capacités. Les sept principales sociétés d’électronique qui contrôlent 90 % du marché estiment cependant qu’il faut un an, voire un an et demi, pour construire les machines nécessaires. La crise des semi-conducteurs ne fait donc que commencer.

Une micropuce électronique est un circuit intégré (CI) imprimé sur un très petit semi-conducteur. Ces circuits intégrés semi-conducteurs, communément appelés « puces », forment un composant fondamental de tous les dispositifs électroniques et ont stimulé la croissance économique et l’innovation grâce à la numérisation des biens et des services.

Les voitures ne font pas exception à la tendance - une voiture contemporaine typique utilise plus de 1 400 puces semi-conductrices. Engagé dans la conception, la fabrication et la vente de produits IC, STMicroelectronics est le plus grand fabricant de logiciels intégrés d’Europe avec des composants de puces automobiles représentant 38% du chiffre d’affaires annuel avant COVID.

terça-feira, 7 de setembro de 2021

Opel Rocks-e produite à Kenitra, ou le gain stratégique européen par rapport à la Chine.

 

Opel Rocks-e produite à Kenitra, ou le gain stratégique européen par rapport à la Chine




Opel Roks-e sera construite sous 3 versions

C’est un secret de Polichinelle, après Renault, Dacia et Peugeot, la marque allemande Opel produira au Maroc et plus particulièrement à l’usine PSA de Kénitra son petit bijou électrique la Rocks-e.

En effet, le Groupe Stellantis (fusion PSA et Fiat Chrysler) qui exploite et commercialise quatorze marques automobiles dont cinq issues du Groupe PSA (Citroën, DS Automobiles, Opel, Peugeot et Vauxhall), est le quatrième sur le marché mondial automobile après Volkswagen Group, Toyota Group et Renault-Nissan Alliance, a décidé de mettre sur le marché à partir de Kénitra, la Rocks-e, une copie de l’ultra-citadine électrique de Citroën.

C’est un bon créneau puisqu’en Europe, les commandes seront possibles en Allemagne dès l’automne prochain et sur les autres marchés du Vieux continent au cours de 2022. Comme sa petite sœur, la Citroën, l’Opel Rocks-e devrait donc, être produite au Maroc dans l’usine PSA de Kénitra où la Peugeot 208 ainsi que la microvoiture Ami EV (première voiture de tourisme entièrement électrique à avoir été fabriquée en Afrique du Nord) sont déjà réalisées. Citroën et Opel ciblent un public jeune. La Rocks-e en a toutes les caractéristiques, puisqu’accessible aux utilisateurs à partir de 15 an en plus d’un tarif très compétitif (7 000 $). A titre de comparaison, la Citroën AMI coûte entre 6 000 et 7 360 euros.

Cela étant, la fabrication de voitures électriques (VE) d’Opel à Kénitra dépasse le projet de la Chine de construire des VE en Égypte. L’industrie automobile marocaine en sort avec un avantage important puisque précurseur en la matière. Cette décision représente également un gain stratégique pour la fabrication automobile européenne par rapport à la Chine. En tant que porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest, le Maroc fournit à Opel et à sa société mère Stellantis une base de production à proximité pour l’éventuelle exportation rentable de véhicules électriques vers des marchés en pleine expansion en Afrique subsaharienne. C’est donc un gage pour le Royaume quant à la construction des VE.

Mais cela n’est pas une surprise en soi, le Maroc s’est déjà assuré sa place en tant que nouvelles compétence et destination du marché des VE avec notamment la société américaine implantée à Casablanca- Bouskoura, STMicroelectronics. Cette dernière qui vient de se lancer, fabrique le transmetteur principal pour les véhicules de Tesla. Le Royaume se voit attribuer du fait et de l’accord (faire du «sourcing»), avec la maison mère aux États-Unis, Tesla Motors un statut de partie prenante dans la fabrication de la célèbre marque automobile Tesla du milliardaire Elon Musk.  Sûr que le Maroc est en train sérieusement de se positionner sur le marché émergent des voitures électriques à l’échelle mondiale, en tout cas il en est le leader incontesté sur le continent.

 

Avec une capacité de production de plus de 700 000 véhicules par an, l’industrie automobile marocaine est le roi incontesté de la fabrication de véhicules toutes catégories en Afrique du Nord. Pourtant, avant Opel, l’Égypte se positionnait pour devenir le premier producteur de voitures électriques d’Afrique du Nord et ainsi émerger comme le prochain centre de fabrication automobile de la région. En effet, le constructeur automobile chinois Dongfeng a signé un accord-cadre en janvier 2021 avec une société de l’État égyptien, moribonde El Nasr, pour la production conjointe de VE en Égypte, au prix coûtant de 18 600 $ le VE.

Hespress, Economi

Par Mohamed Jaouad EL KANABI

 

Un géant de l’automobile allemand s’installe au Maroc.

 

Un géant de l’automobile allemand s’installe au Maroc

 



Malgré la persistance de la crise diplomatique entre Rabat et Berlin, une entreprise spécialisée dans l’industrie automobile a décidé de pénétrer le marché marocain pour promouvoir les exportations du Royaume de cette industrie, qui joue aujourd’hui un rôle important dans l’économie marocaine.

À cet égard, la société allemande “Opel“, spécialisée dans l’industrie automobile, a annoncé son intention d’implanter “Rocks-e” au Maroc, pour être la deuxième marque mondiale à décider de fabriquer des voitures électriques au Maroc après la société française “Citroën“. La nouvelle voiture électrique sera produite à Kénitra.

Des sources locales ont indiqué que ce qui distingue ce modèle, c’est qu’il est le premier au monde à introduire la SUM (Sustainable Urban Mobility), qui est la mobilité urbaine durable, étant donné que la production de cette voiture sera en coopération entre “Opel” et le “CETIEV 2.0” (Centre technique africain des industries des équipements pour véhicules) à Casablanca, qui est un centre et affilié au groupe allemand et spécialisé dans la recherche et le développement. Cette voiture sera destinée à la mobilité urbaine avec une vitesse de 45 kms/h.

Selon la société allemande, la vente des premières unités de cette voiture électrique se fera en Allemagne, puis elle sera vendue à l’international en 2022, ce qui est la même chose que Citroën a fait, où les premières unités ont été destinées à la vente en France et,  par la suite, au monde à un stade ultérieur.

Par MJT Morocco Jewish Times

sexta-feira, 26 de março de 2021

L'industrie automobile : en 2020, le secteur a traversé la pire crise de son histoire

Ce jeudi 25 Mars, l’Organisation internationale des constructeurs (OICA) a indiqué que le secteur automobile a traversé cette année «la pire crise de son histoire».

L’OICA a révélé que la production mondiale du secteur a chuté de 16% en 2020, atteignant le niveau enregistré en 2010, qui était de moins de 78 millions de véhicules. 

2020, qui a succédé à une année 2019 marquée par un ralentissement de production, «a balayé la croissance de ces dix dernières années», a souligné Fu Bingfeng, président de l’organisation.   Et d’ajouter qu’avec les problèmes d’approvisionnement en pièces que rencontre aujourd’hui l’industrie, en marge de la crise sanitaire, le premier semestre 2021 pourrait également connaître une faible production.

Dans le détail, la production a baissé de 21% en Europe, de 20% en Amérique du Nord et de 30% en Amérique du Sud. L’Asie, qui représente plus de la moitié de la production mondiale, n’a cependant connu une chute que de 10%. La Chine en particulier s’est «très vite remise après avoir été durement frappée début 2020», note l’OICA.

Par ailleurs, en matière de ventes, les constructeurs ont enregistré une baisse de 12% au niveau mondial en 2020. Mais, Fu a souligné que «les derniers mois de 2020 ont montré une reprise progressive du marché».

L'industrie automobile © Romuald Meigneux

Par Khansaa B., Publié le 26/03/2021

terça-feira, 9 de fevereiro de 2021

MAROC - L’industrie automobile Marocaine

Le Forum économique mondial choisit l’industrie automobile Marocaine comme modèle



L’expérience de l’industrie automobile marocaine présente de “précieuses” leçons pour les d’autres pays africains, a souligné le Forum économique mondial (WEF – World Economic Forum) dans un récent rapport. Cette industrie est basé sur quatre hubs qui ont été construits sur six écosystèmes (câblage, métal et emboutissage, batterie, intérieur du véhicule et sièges, moteurs et transmission et carrosseries de camions et de véhicules industriels), mis en place en collaboration avec de grands équipementiers mondiaux, a relevé WEF dans ce rapport intitulé “Connecter les pays et les villes pour l’intégration de la chaîne de valeur régionale de la ZLECAF” et réalisé en partenariat avec le cabinet Deloitte. Le succès de ces hubs peut être attribué, d’après la même source, notamment à la mise en œuvre des politiques au sein des zones franches qui ont permis aux entreprises d’exporter 85% en plus de l’exemption de production des taxes et TVA sur les entreprises, ainsi qu’aux banques offshore actives dans les zones franches marocaines des exportations, lesquelles offrent des services financiers personnalisés pour les investisseurs locaux et étrangers dans l’industrie automobile.

Il s’agit aussi du développement de réseaux de chaîne d’approvisionnement efficaces pour gérer la logistique à même d’améliorer les délais d’expédition et par conséquent la productivité, ainsi que du co-investissement dans les infrastructures clés. En outre, le WEF, qui indique que le Maroc a mis en place des programmes de développement des compétences axé sur les employés à différents niveaux et alignés avec les exigences de la production dans les hubs, met l’accent sur la stratégique facilitation du commerce avec des partenaires potentiels d’exportation sans droit de douanes qui est de nature à permettre de créer une économie d’échelle.

Cité par le rapport, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a rappelé que le succès peut être attribué aussi à la volonté de leadership visant à créer une industrie ancré sur l’avenir de la mobilité. “Nous anticipons également les technologies de demain. À l’avenir, nous travaillerons davantage sur les véhicules connectés et nous continuerons de construire des écosystèmes dans ce sens”, a-t-il soutenu, ajoutant que cela permet de croire que l’investissement réalisé produira des rendements orientés vers la transition mondiale de l’industrie vers la quatrième révolution industrielle. Parallèlement, le rapport fait savoir que le Royaume a réussi le développement de sa capacité de production locale, avec 50 entreprises spécialisées créant plus de 148.000 emplois directs entre 2014 et 2019 et une production annuelle de plus de 400.000 véhicules avec un taux d’intégration de 60%.

La proximité du Maroc avec marchés européens, notamment, la France, l’Espagne, l’Allemagne (9%) et l’Italie (9%) et les marchés du Moyen-Orient (5%) ont permis une production de masse, alors que le Maroc continue de renforcer sa compétitivité à l’échelle mondiale, explique la même source.

quinta-feira, 14 de janeiro de 2021

L'industrie automobile au Maroc démarre bien l'année 2021

L'industrie automobile au Maroc démarre bien l'année 2021.

Premier secteur exportateur avant la crise, l’industrie automobile a connu une année 2020 difficile marquée par la pandémie du coronavirus. Cependant, cette année 2021 démarre en fanfare. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique a conclu un accord avec deux groupes japonais Yazaki et Sumitomo pour la création de quatre usines. Le coût des investissements est estimé à 912 millions de dirhams. Ces usines devant générer un total de 8.300 emplois.

L’année 2021 ne pouvait pas mieux commencer pour le secteur de l’industrie automobile au Maroc. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique a signé ce 12 janvier 2021 à Casablanca deux protocoles d’accord avec les groupes japonais Yazaki et Sumitomo pour la création de quatre usines dans le secteur automobile. Ces dernières seront construites à Casablanca, Tanger, Meknès et Kénitra. Avec un coût d’investissement estimé à 912 millions de dirhams (462 millions de dirhams de Yazaki et 450 millions de dirhams pour Sumitomo), ces usines devraient générer 8.300 emplois.

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, a déclaré que ces nouveaux investissements confirment la place du Maroc comme pays dont la qualité, la performance et la diversité offrent d’excellentes perspectives aux leaders industriels mondiaux. «Le Maroc est en passe de devenir le hub automobile le plus compétitif au monde. Nous comptons poursuivre sur cette lancée en améliorant l’intégration profonde de nos écosystèmes et en décarbonant la production industrielle», déclare MHE.

Ce protocole d’accord signé avec les deux groupes japonais intervient deux semaines seulement après que le groupe chinois Citic Dicastal, leader mondial spécialisé dans le moulage de l’aluminium et dans la production de pièces automobiles en aluminium ait annoncé le renforcement de sa présence au Maroc. En effet, l’entreprise chinoise s’est implantée à Kenitra pour un coût global de 350 millions d’euros. Le nombre de postes créés devrait atteindre quant à lui 1.250 emplois. La nouvelle usine dont les travaux ont commencé en novembre 2019 devrait permettre au groupe de doubler sa capacité de production annuelle de jantes pour atteindre 6 millions d’unités.


VIRMOUSIL MAROC SARL

Un avenir radieux:

Premier secteur exportateur au Maroc avant la crise, l'industrie automobile marocaine est en concurrence au niveau international avec les plus grands pays du monde en la matière. Lors d’une intervention au Parlement mi-décembre dernier, Moulay Hafid El Alamy (MHE) avait déclaré le Maroc est dans le top 3 mondial en matière de compétitivité dans le secteur. Il est devancé uniquement par la Chine et l’Inde.

Concernant les exportations, elles atteignent en valeurs 80 milliards de dirhams, dont 60% de produits locaux. Moulay Hafid El Alamy a indiqué que ce taux permettra au secteur de l’automobile de surpasser l’industrie des phosphates en matière de valeur ajoutée. Une nouvelle qui réjouit également Hakim Abdelmoumen, président de la Fédération de l’automobile. Ce dernier a souligné que le secteur a largement dépassé ses objectifs initiaux, tracés en 2015, en créant plus de 150.000 emplois et en s’approchant de la barre des 100 milliards de dirhams d’exportations.

Les ambitions du Maroc ne s’arrêtent pas là. Le Royaume se fixe comme objectif de se mettre à hauteur des deux leaders mondiaux, la Chine et l’Inde. MHE précise que le Maroc ne manque pas d’ambitions et a la capacité de relever le défi. 

De bon augure pour les années à venir.

Par Mohamed L., Publié le 13/01/2021

VIRMOUSIL MAROC SARL

quarta-feira, 13 de janeiro de 2021

Pourquoi choisir le Portugal pour y investir & What makes foreign investors choose Portugal to develop their business

 
 L’AICEP a lancé une vidéo sur le Portugal: 

Pourquoi choisir le Portugal pour y investir? 

  Le Portugal est un pays moderne et innovant qui respecte à la fois ses principes et ses valeurs, sa tradition et son histoire. 
Cette vidéo présente le Portugal innovateur, moderne et entrepreneurial, qui dispose d’un environnement commercial favorable et attrayant pour l’investissement étranger et le commerce international. 

What makes foreign investors choose Portugal to develop their business? Portugal is a modern and innovative country that at the same time respects its principles, values, traditions and history. 
A country that stands out for the talent of its people and for the quality and sophistication of products made in Portugal. 

 O que leva os investidores estrangeiros a escolher Portugal para desenvolver os seus negócios? 
Portugal é um país moderno e inovador que ao mesmo tempo respeita os seus princípios e valores, a sua tradição e a sua história. Um país que se destaca pelo talento das suas pessoas e pela qualidade e sofisticação dos produtos made in Portugal.

sexta-feira, 18 de dezembro de 2020

MAROC - Fonds Mohammed VI pour l'investissement

Fonds Mohammed VI pour l'investissement : quel mode opératoire ?

Présenté ce lundi 14 décembre par le ministre de l’Économie et des Finances Mohamed Benchaâboun, le projet de loi 76-20 portant création du Fonds Mohammed VI pour l’investissement a été adopté à l’unanimité par les députés de la Chambre des représentants. L’État va de ce fait allouer 15 milliards de dirhams (MMDH) audit Fonds au moment de sa création et détiendra son capital à hauteur de 51%. Ce dernier servira, entre autres, à financer d’importants projets d’investissement et à consolider le capital des entreprises ainsi qu’à soutenir les activités productives.

Par H.L.B, Publié le 15/12/2020, mis à jour le 15/12/2020
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Fonds Mohammed VI pour l'investissement : 51% du capital sera détenu par l'État
Le ministre de l'Economie et des Finances Mohamed Benchaâboun à la Chambre des représentants le lundi 14 décembre © DR

Les députés ont adopté à l’unanimité ce lundi 14 décembre le projet de loi 76-20 portant création du Fonds Mohammed VI. C’est Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l'administration, qui a présenté ce texte à la Chambre des représentants, tout en livrant de nouvelles précisions à ce sujet. Ainsi, le ministre a souligné que ledit Fonds prendra la forme d’une société anonyme (SA) et sera doté au moment de sa création d’une enveloppe de 15 milliards de dirhams (MMDH), allouée par le Budget général de l’État. Le gouvernement détiendra 51% de son capital, tandis qu’il restera ouvert à hauteur de 49% aux autres actionnaires. Cependant, il a été décidé que «la part des actionnaires, hors État, ne doit pas dépasser 33% du capital», et ce pour assurer la continuité de la nature publique du Fonds.

 

Objectifs et missions du Fonds

Comme l’a souligné Benchaâboun aux députés, le Fonds Mohammed VI vise à aider au financement d’importants projets d’investissement, de consolider le capital des entreprises et de soutenir les activités productives, conformément aux stratégies sectorielles et aux politiques publiques. De plus, il contribuera aux chantiers d’investissement aux échelles nationale et territoriale dans le cadre de partenariats avec le secteur privé. Comme spécifié dans l’article 4 du projet de loi, le Fonds en question participera par le biais des Fonds sectoriels ou thématiques au soutien financier des petites et moyennes entreprises (PME). Outre les PME, il contribuera aussi d’une manière directe dans le capital des grandes entreprises publiques et privées opérant dans des secteurs clés. Il leur fournira ainsi les moyens financiers nécessaires, contribuera à la mise en place de mécanismes de financement structurés et participera à la réalisation des projets d’investissement et à leur montage financier.

 

Le choix du statut SA pour le Fonds Mohammed VI

Par ailleurs, explique l’argentier du Royaume, doté du statut SA, ce Fonds sera soumis aux dispositions de la loi 17.95 (relative aux SA), notamment en termes de «mécanismes de contrôle et de principes de transparence et d’intégrité à même de donner une vision claire aux investisseurs et partenaires privés et de consolider leur confiance». L’adoption de ce modèle institutionnel offrira au Fonds, comme au gouvernement, une stratégie d’investissement claire quant à l’identification «des priorités et des choix de l’intervention étatique dans l’économie», tout en évitant de bouleverser les équilibres des finances publiques. En outre, Mohamed Benchaâboun a précisé que le Fonds ne sera pas concerné par certaines lois en vigueur, notamment celle portant sur la privatisation, afin de lui permettre de gérer avec plus de flexibilité son portefeuille budgétaire et de fluidifier ses relations avec les investisseurs. Il sera toutefois soumis au contrôle financier de l’État, dans le cadre d’un accord qui sera signé entre son directeur général et le Chef du gouvernement.

 

Enfin, s’agissant de la gouvernance du Fonds Mohammed VI, un Conseil d’administration qui sera présidé par le ministre chargé des Finances sera mis en place. Il se composera également de dix administrateurs, dont six ministres représentant les secteurs économiques concernés, et quatre administrateurs indépendants, dont la désignation doit obéir à des critères de compétence, de professionnalisme et d’indépendance, conformément à la loi sur les SA.

sexta-feira, 11 de dezembro de 2020

MARROCOS: RISCOS E OPORTUNIDADES



Num tempo em que os radicalismos e o terrorismo voltam a bater às portas da Europa, a fórmula de islamismo vivido em Marrocos, respeitador da tradição e da letra do Corão, mas oposto a qualquer manipulação radical ou guerra religiosa em relação a outros cultos e ao mundo euroamericano, é um dos grandes trunfos de Marrocos. Mas a busca de oportunidades exige assumir riscos, por força da sua geografia e posicionamento geopolítico, e em Marrocos aquelas têm um enorme potencial, tanto em termos de sectores como em termos de produtos. 

Fruto das reformas que têm vindo a ser implementadas visando o desenvolvimento e a modernização da economia, a crescente industrialização do país e o seu desenvolvimento social – objectivos consubstanciados em vários Planos Estratégicos Sectoriais – existem oportunidades de negócio, de um modo geral, em todas as áreas de actividade. Ainda assim, pelo potencial que podem representar para as empresas portuguesas existem algumas a destacar. Desde logo, o sector da construção civil e obras públicas. Uma das prioridades do governo é a construção e modernização das suas infraestruturas, principalmente, estradas e auto-estradas, ferrovias, aeroportos e portos, para os quais existem planos estratégicos de médio e longo prazo que representam, conjuntamente, um investimento esperado de 60 mil milhões de euros até 2030. A retoma de alguns projectos na região de Tânger e Casablanca – nomeadamente na área da hotelaria – e a possibilidade de incremento da construção residencial na região de Kenitra poderão também significar oportunidades no sector imobiliário. As oportunidades são múltiplas e elas estendem-se às empresas de engenharia, construção e materiais de construção, arquitectura e design de interiores. 

O desenvolvimento do sector energético, especialmente na área das renováveis, é outra das grandes apostas de um país que também prevê largos investimentos no sector do gás natural, entre os quais um projecto que passará pela construção de um gasoduto que permitirá abastecer, a nível energético, o sector industrial marroquino (em claro crescimento). Neste contexto, será de esperar uma maior procura de fornecedores de soluções relacionadas com a produção de energia e com a promoção da eficácia energética. 

Os sectores automóvel, aeronáutico, têxtil, do couro, químico, dos veículos pesados, das indústrias metalúrgicas, metalomecânicas e da indústria farmacêutica estão identificados como prioritários na estratégia de desenvolvimento industrial, fazendo com que possam surgir oportunidades em áreas como a construção de fábricas, o fornecimento de materiais de construção, de equipamentos industriais, ou até mesmo assistência técnica e serviços de reparação e manutenção industrial. 

A modernização da agricultura e do sector agro-industrial e o desenvolvimento das telecomunicações e das TIC são outras das grandes apostas que certamente se traduzirão em oportunidades de negócio e investimento que não deverão escapar às empresas portuguesas. Em termos de produtos, a dependência de Marrocos do exterior no que respeita a bens de consumo e de equipamento ainda é significativa e em grande parte explicada pela ainda reduzida oferta local para um alargado conjunto de produtos, principalmente os de maior cariz tecnológico, com elevado grau de inovação, qualidade e design. Para este tipo de produtos, a procura interna tem vindo a aumentar, em linha com a melhoria das condições de vida da população e do seu poder de compra. As oportunidades são múltiplas.

quarta-feira, 9 de dezembro de 2020

VIRMOUSIL MAROC - la construction d’un nouveau site au sein d’Atlantic Free Zone Kenitra.

Lancement de construction d’un nouveau site de production au sein d’Atlantic Free Zone Kenitra Virmousil vient de lancer la construction d’un nouveau site de production au sein d’Atlantic Free Zone Kenitra. Ce nouveau site sera dédié à la fabrication des composants pour automobile et augmentera la capacité de répondre aux besoins de ses clients

Signature d’un protocole d’accord pour l’extension de la zone d’accélération industrielle de Kénitra



Un protocole d’accord portant sur l’extension de la Zone d’accélération industrielle (ZAI) de Kénitra a été signé, ce mardi 8 décembre, par le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie Verte et Numérique, M. Moulay Hafid Elalamy, et le Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Gestion, M. Abdellatif Zaghnoun.


D’une superficie d’environ 96 ha, située dans la commune Ameur Saflia (province de Kénitra), cette extension devra renforcer la capacité d’accueil de la zone ayant atteint, aujourd’hui, le taux de 94%.


La ZAI, inaugurée en 2012, a permis d’ériger la région du Gharb en pôle industriel compétitif et attractif pour de nombreux investisseurs de renommée mondiale. 

L’écosystème du groupe PSA, qui s’y est installé, a été une locomotive attirant autour de lui plus de 25 équipementiers dans la ZAI. Cette extension permettra d’élargir la zone destinée aux fournisseurs de PSA.


Aujourd’hui, la ZAI compte 49 sociétés représentant un investissement global plus de 20 milliards de dirhams ayant permis de créer 36.571 emplois.


Ce protocole d’accord permettra de définir les modalités et les engagements des parties prenantes notamment en ce qui concerne la mobilisation du foncier et la réalisation des études nécessaires pour l’aménagement, le développement, la promotion, la commercialisation et la gestion de la nouvelle extension de cette ZAI.


Dans ce cadre, MEDZ (filiale de la CDG) assurera la réalisation des études nécessaires à ce projet, dont les études urbanistiques et techniques et d’autres de protection des inondations et d’impact environnemental, ainsi que de l’étude financière prévisionnelle du projet.

quinta-feira, 22 de outubro de 2020

TangerMed industrial platform

 


TangerMed industrial platform, located in the North of Morocco, is ranked 2nd world economic zone after  in the United Arab Emirates.

 The 3rd place goes to  in Poland and 4th place to "Waigaoqiao Free Trade Zone" in Shanghai, China.

La plateforme industrielle Tanger-Med a été classée 2e zone économique spéciale dans le monde par le FDI Intelligence, filiale du Financial Times. C'est la première fois qu’une infrastructure africaine est élue à une position aussi élevée dans ce classement. 

Selon ce classement, Tanger Med Zones est arrivée 2ème zone économique mondiale après le “Dubaï Multi Commodities Center", aux Émirats Arabes Unis. Annuellement, la plateforme industrielle de Tanger-Med apporte 85MMDH de volume annuel à l’export au Maroc. Elle assure également près de 80.000 emplois, en regroupant près de 1000 entreprises. “Nous avons réalisé une bonne avancée sur le podium, vu que la zone industrielle de Tanger-Med était classée 5e en 2019, et ce grâce au développement des activités industrialo-portuaires”, affirme Ilham Khalil, directrice de la zone franche de Tanger-Med, à 2M.ma.

“Le classement du FDI Intelligence compare 100 zones économiques à l’échelle mondiale, selon un benchmark international qui repose sur de nombreux critères, notamment l’offre d’une plateforme par rapport à l’attente des industriels”, explique Mme Khalil. En plus de cette distinction, la zone industrielle de Tanger-Med a été primée pour d’autres attributions, notamment dans la catégorie grands projets d'investissement, et sa capacité à attirer et installer des PME en son sein”, relève-t-elle. En effet, Tanger-Med a obtenu plusieurs distinctions dont le 1er prix mondial "Large Tenant" pour la catégorie grands projets d’investissements, la mention de spécialiste mondial du secteur automobile "Specialism Award in Automotive", et le 1er prix africain pour les PMEs "Free Zone of the Year for SME’s". 

“Cette distinction confirme la position de Tanger-Med en tant que hub industriel, premier en son genre en Afrique et en Méditérannée, qui offre une visibilité et un positionnement de valeur aux industriels et qui contribue au rayonnement du Maroc”, affirme Mme Khalil. Et d’ajouter que “il faut ainsi veiller à préserver cet acquis”. 

quarta-feira, 21 de outubro de 2020

TANGER MED ZONES



Tanger Med devient le 1er port de transbordement de conteneurs en Méditerranée, et confirme son leadership pour la 3ème année consécutive comme 1er port à conteneurs en Afrique.

Pour rappel, le port Tanger Med a réalisé en 2019 : 4,8 millions de conteneurs, enregistrant ainsi la meilleure progression du top 50 avec une croissance de + 38%.

A l’échelle du continent africain, Tanger Med est suivi par Port Said en Egypte à la 45ème  place (3, 86 millions de conteneurs), Durban en Afrique du sud à la 71ème place (2,76 millions de conteneurs), Alexandrie en Egypte à la 90ème place (1, 81 millions de conteneurs), Lomé au Togo à la 99ème place (1,5 millions de conteneurs), Mombasa au Kenya à la 106ème place (1,41 millions de conteneurs), et Lagos au Nigéria à la 115ème place (1,30 millions de conteneurs). Seul l’Egypte a réussi à classer deux de ses ports dans ce top 120 mondial.

Au niveau international, Tanger Med a réussi à dépasser le port du Canal de Panama (Colon), mais également les ports de Seattle et Savannah (USA), Felixstowe (UK), Santos (Brésil), Mundra (Inde), et Vancouver (Canada).

Ces performances résultent de la confiance et de l’intérêt des grandes alliances maritimes pour Tanger Med comme hub logistique majeur, ainsi que de la synergie de l’ensemble des partenaires de la communauté de Tanger Med : concessionnaires, armateurs, administrations et l’autorité portuaire, qui œuvrent au quotidien pour optimiser les temps d’escales et pour offrir une qualité d’accueil aux navires aux meilleurs standards internationaux.

« Lloyd’s List » et « Container Management » sont des références internationales qui publient les classements annuels des ports mondiaux depuis plus d’une décennie.





(TRADING & CONSULTING)