sexta-feira, 13 de outubro de 2023

Le Maroc le grand centre de production automobile d’Afrique

 

Le Maroc continue de consolider sa position en tant que plus grand centre de production automobile d’Afrique, tout en se préparant à l’ère des véhicules électriques, souligne, ce jeudi, le quotidien britannique, The Financial Times (FT).

Au-delà du nombre de véhicules fabriqués au Maroc, qui ne cesse de croitre et dont la plupart sont vendus en Europe, c’est la réussite du Royaume à imposer l’intégration en amont de sa chaîne d’approvisionnement automobile qui est importante, relève The Financial Times, dans un spécial dédié à l’investissement au Maroc.

Le pays compte aujourd’hui plus de 250 équipementiers automobiles, dont beaucoup sont des filiales d’entreprises étrangères, qui emploient quelque 220.000 personnes, précise le journal.

L’année dernière, le groupe Renault a indiqué qu’il s’approvisionnait au Maroc pour plus de 60 % des pièces de ses véhicules, dont la majeure partie est exportée, tout en s’engageant à porter ce taux à 65 %, détaille la même source.

Et de poursuivre qu’en 2010, le Maroc produisait moins de 60.000 voitures. L’année dernière, malgré les interruptions de la chaîne d’approvisionnement pendant la pandémie du Covid-19, la production a atteint le chiffre record de 465.000, au coude à coude avec la Pologne, selon la société de données CEIC. À terme, le gouvernement vise à produire jusqu’à 1 million de voitures par an.

« Aujourd’hui, il est beaucoup plus facile de produire une voiture au Maroc qu’il y a dix ans », affirme Faouzi Annajah, cofondateur du constructeur automobile à hydrogène NamX, au média britannique, qui ajoute que non seulement le Maroc dispose d’un groupe compétitif de fournisseurs automobiles et d’équipementiers, mais il produit également un flux constant d’ingénieurs marocains, dont 3.500 travaillent dans la seule ville de Casablanca, parmi lesquels de nombreuses femmes.

« La plus grande percée de l’industrie a sans doute eu lieu en 2012. C’est à cette date que Renault a commencé à produire des voitures dans une usine de Tanger située à proximité du complexe industriel Tanger Med et à quelques kilomètres de l’Espagne, avec une capacité de 400.000 véhicules. Il y a quatre ans, en 2019, Peugeot, qui fait désormais partie de Stellantis, a suivi l’exemple de Renault. Elle a ouvert une usine d’un coût de près de 600 millions de dollars à Kenitra, avec une capacité de 200.000 véhicules. En novembre dernier, Stellantis, qui fabrique la Peugeot 208 dans cette usine, a déclaré qu’elle investirait 300 millions d’euros supplémentaires pour doubler la production et la porter à 400.000 véhicules », détaille la publication.

Outre la poursuite de la croissance des chaînes d’approvisionnement locales, le prochain défi pour l’industrie sera de s’adapter suffisamment et rapidement à l’évolution des conditions réglementaires, notamment l’interdiction par l’UE de la vente de la plupart des véhicules à moteur à combustion interne à partir de 2035, note le quotidien.

Renault a déjà relevé qu’elle commencerait à produire des véhicules électriques à deux places au Maroc cette année. La marque Dacia, acquise par Renault en 1999, produira également sa nouvelle génération de Sandero, un véhicule 100 % électrique à batterie, dans le pays, fait savoir le FT.

La nouvelle gamme de Stellantis proposera de petites automobiles basées sur sa plateforme « Smart Cars » destinée principalement aux marchés émergents, y compris des véhicules électriques et renforcera également la production et l’assemblage de quadricycles électriques pour les marques Citroën et Opel, poursuit-on.

Et le Maroc se tourne désormais vers les usines de batteries électriques, conclut le média.

terça-feira, 22 de agosto de 2023

Le Maroc, une industrie automobile

 

Le Maroc, une industrie automobile


Intitulé «Economic Development in Africa 2023», le dernier rapport de la CNUCED s’est penché sur les ingrédients du succès de l’industrie automobile marocaine, une industrie qualifiée «d’exemplaire» par l’organisation onusienne. D’emblée, il est souligné qu’en 2021, 403.007 véhicules ont été fabriqués au Maroc, avec des exportations évaluées à 8,3 milliards de dollars, dont 3,4 milliards de dollars d’exportations finales de véhicules (notons qu’en 2022, ces exportations ont dépassé la barre des 10 milliards de dollars, soit plus de 111,28 milliards de dirhams, un nouveau record).

Environ 220.000 emplois ont été créés dans le secteur, poursuit le rapport, tandis que le réseau d’équipementiers est en plein essor avec plus de 230 fournisseurs de rang 1 et 2. Cela représente un taux d’intégration locale de 60%.

La fabrication au Maroc s’oriente, en outre, vers des composants plus complexes à haute valeur ajoutée, tels que la fabrication de moteurs, l’ingénierie et la recherche et développement. Le Maroc produit également environ 40 000 à 50 000 véhicules électriques par an, selon le rapport de la CNUCED.

Vu la petite taille du marché domestique des voitures neuves, la production de véhicules est orientée vers le marché européen. La CNUCED fait ainsi remarqué que Renault, qui possède la plus grande usine d’assemblage d’une capacité de 400.000 unités, exporte l’essentiel de sa production. Autre exemple : La Citroën Ami, fabriquée à Kénitra, a été le véhicule le plus vendu en Espagne en 2022.

Les clés du succès :

Selon la CNUCED, différents facteurs ont permis d’attirer les plus grandes multinationales du secteur et de soutenir l’intégration locale. Le rapport cite en premier lieu les investissements dans les infrastructures (connectivité nationale et internationale), la création de six zones économiques spéciales, dans lesquelles les investisseurs bénéficient incitations, ainsi que la proximité géographique avec l’Europe. L’environnement politique et macroéconomique stable est également un atout de taille.

Les politiques nationales mises en place, tels que le Plan d’accélération industrielle 2014-2020, ont par ailleurs favorisé l’écosystème de l’industrie automobile, estime la CNUCED. Ces politiques ont favorisé l’émergence d’un écosystème de l’industrie automobile et l’avènement de véritables «cités» automobiles à Kénitra et Tanger.

«Les initiatives et les plans du gouvernement marocain sont conçus pour renforcer l’intégration locale, intensifier les activités industrielles, moderniser les opérations tout au long de la chaîne de valeur, améliorer les niveaux de transfert de technologie et diversifier les marchés d’exportation», lit-on dans le rapport.

Parmi les atouts du Maroc, la CNUCED cite aussi les capacités d’ingénierie et de recherche et développement qui se sont accrues, avec notamment la mise en place d’un centre technique régional par Stellantis, et du premier centre d’essais automobiles en Afrique, qui permettra au Maroc d’être autonome en termes de validation et d’homologation des pièces et des véhicules.

L’organisation onusienne mentionne aussi «l’investissement systématique dans la formation et le développement des compétences», parmi les facteurs qui ont permis l’émergence d’un «savoir-faire marocain» dans la fabrication de pièces et de composants.

Pour maintenir la croissance et favoriser la durabilité de la chaîne d’approvisionnement, les destinations d’exportation de véhicules doivent être diversifiées, préconise la CNUCED. Il s’agit notamment de cibler davantage le marché africain des pièces détachées qui est dominé par les véhicules d’occasion.

Selon la CNUCED, le Maroc vise à produire un million de voitures par an d’ici 2025 et à atteindre un taux d’intégration locale de 80%. En 2020, le Royaume disposait déjà d’une capacité annuelle installée de 700.000 véhicules.

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sexta-feira, 18 de agosto de 2023

Tanger Med dans le top 5 des ports au monde.


 

Tanger Med dans le top 5 des ports à conteneurs les plus performants au monde.

 

Le port marocain est passé de la sixième à la quatrième place de la dernière édition de l’indice mondial de performance des ports à conteneurs (CPPI), élaboré chaque année par la Banque mondiale.

 Publié le 21 mai 2023 Par Lavieeco

 






Déjà premier port à conteneurs d’Afrique et de Méditerranée en volume, et dans le top 25 des plus grands ports à conteneurs du monde, avec 7,6 millions de conteneurs EVP traités en 2022, Tanger Med se classe désormais quatrième port le plus efficace au monde parmi 350 ports à conteneurs, selon le Global container port performance index (CPPI), dont l’édition 2022 vient de paraître.

Ce classement, réalisé chaque année par la Banque mondiale et S&P Global, évalue la performance des ports à travers le monde en fonction notamment du temps de chargement des navires et de la productivité des terminaux.

Tanger Med, qui a gagné deux places par rapport à l’édition 2021 de ce classement, n’est devancé que par les ports de Yangshan en Chine (1er) et par les ports de Salalah (Oman) et Khalifa (Abou Dhabi).

Le port marocain fait mieux notamment que les ports de Port-Saïd (10e, et second port africain le plus performant) et Algésiras (13e, second en Méditerranée).  Le port Tanger est par ailleurs devant les ports de Singapour (18e), Honk Kong (11e), ou encore celui de Yokohama au Japon (17e).

La présence du complexe portuaire tangérois dans les premières places de ce classement est tout sauf un hasard. Elle s’explique par la montée en productivité des terminaux à conteneurs pour l’accueil et le traitement des navires mégaships.

Ainsi, la barre record de 700.000 conteneurs EVP manutentionnés par mois a été dépassée l’année dernière à Tanger Med. Le terminal TC4 en particulier se surpasse. Doté des plus grands portiques semi-automatisés au monde, ce terminal a réalisé une moyenne de 31 mouvements de grue par heure en 2022, avec des pics de 36 mouvements, ce qui le place dans le haut du panier des terminaux les plus performants de l’opérateur portuaire APM Terminals.

 



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