sexta-feira, 18 de dezembro de 2020

MAROC - Fonds Mohammed VI pour l'investissement

Fonds Mohammed VI pour l'investissement : quel mode opératoire ?

Présenté ce lundi 14 décembre par le ministre de l’Économie et des Finances Mohamed Benchaâboun, le projet de loi 76-20 portant création du Fonds Mohammed VI pour l’investissement a été adopté à l’unanimité par les députés de la Chambre des représentants. L’État va de ce fait allouer 15 milliards de dirhams (MMDH) audit Fonds au moment de sa création et détiendra son capital à hauteur de 51%. Ce dernier servira, entre autres, à financer d’importants projets d’investissement et à consolider le capital des entreprises ainsi qu’à soutenir les activités productives.

Par H.L.B, Publié le 15/12/2020, mis à jour le 15/12/2020
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Fonds Mohammed VI pour l'investissement : 51% du capital sera détenu par l'État
Le ministre de l'Economie et des Finances Mohamed Benchaâboun à la Chambre des représentants le lundi 14 décembre © DR

Les députés ont adopté à l’unanimité ce lundi 14 décembre le projet de loi 76-20 portant création du Fonds Mohammed VI. C’est Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l'administration, qui a présenté ce texte à la Chambre des représentants, tout en livrant de nouvelles précisions à ce sujet. Ainsi, le ministre a souligné que ledit Fonds prendra la forme d’une société anonyme (SA) et sera doté au moment de sa création d’une enveloppe de 15 milliards de dirhams (MMDH), allouée par le Budget général de l’État. Le gouvernement détiendra 51% de son capital, tandis qu’il restera ouvert à hauteur de 49% aux autres actionnaires. Cependant, il a été décidé que «la part des actionnaires, hors État, ne doit pas dépasser 33% du capital», et ce pour assurer la continuité de la nature publique du Fonds.

 

Objectifs et missions du Fonds

Comme l’a souligné Benchaâboun aux députés, le Fonds Mohammed VI vise à aider au financement d’importants projets d’investissement, de consolider le capital des entreprises et de soutenir les activités productives, conformément aux stratégies sectorielles et aux politiques publiques. De plus, il contribuera aux chantiers d’investissement aux échelles nationale et territoriale dans le cadre de partenariats avec le secteur privé. Comme spécifié dans l’article 4 du projet de loi, le Fonds en question participera par le biais des Fonds sectoriels ou thématiques au soutien financier des petites et moyennes entreprises (PME). Outre les PME, il contribuera aussi d’une manière directe dans le capital des grandes entreprises publiques et privées opérant dans des secteurs clés. Il leur fournira ainsi les moyens financiers nécessaires, contribuera à la mise en place de mécanismes de financement structurés et participera à la réalisation des projets d’investissement et à leur montage financier.

 

Le choix du statut SA pour le Fonds Mohammed VI

Par ailleurs, explique l’argentier du Royaume, doté du statut SA, ce Fonds sera soumis aux dispositions de la loi 17.95 (relative aux SA), notamment en termes de «mécanismes de contrôle et de principes de transparence et d’intégrité à même de donner une vision claire aux investisseurs et partenaires privés et de consolider leur confiance». L’adoption de ce modèle institutionnel offrira au Fonds, comme au gouvernement, une stratégie d’investissement claire quant à l’identification «des priorités et des choix de l’intervention étatique dans l’économie», tout en évitant de bouleverser les équilibres des finances publiques. En outre, Mohamed Benchaâboun a précisé que le Fonds ne sera pas concerné par certaines lois en vigueur, notamment celle portant sur la privatisation, afin de lui permettre de gérer avec plus de flexibilité son portefeuille budgétaire et de fluidifier ses relations avec les investisseurs. Il sera toutefois soumis au contrôle financier de l’État, dans le cadre d’un accord qui sera signé entre son directeur général et le Chef du gouvernement.

 

Enfin, s’agissant de la gouvernance du Fonds Mohammed VI, un Conseil d’administration qui sera présidé par le ministre chargé des Finances sera mis en place. Il se composera également de dix administrateurs, dont six ministres représentant les secteurs économiques concernés, et quatre administrateurs indépendants, dont la désignation doit obéir à des critères de compétence, de professionnalisme et d’indépendance, conformément à la loi sur les SA.

sexta-feira, 11 de dezembro de 2020

MARROCOS: RISCOS E OPORTUNIDADES



Num tempo em que os radicalismos e o terrorismo voltam a bater às portas da Europa, a fórmula de islamismo vivido em Marrocos, respeitador da tradição e da letra do Corão, mas oposto a qualquer manipulação radical ou guerra religiosa em relação a outros cultos e ao mundo euroamericano, é um dos grandes trunfos de Marrocos. Mas a busca de oportunidades exige assumir riscos, por força da sua geografia e posicionamento geopolítico, e em Marrocos aquelas têm um enorme potencial, tanto em termos de sectores como em termos de produtos. 

Fruto das reformas que têm vindo a ser implementadas visando o desenvolvimento e a modernização da economia, a crescente industrialização do país e o seu desenvolvimento social – objectivos consubstanciados em vários Planos Estratégicos Sectoriais – existem oportunidades de negócio, de um modo geral, em todas as áreas de actividade. Ainda assim, pelo potencial que podem representar para as empresas portuguesas existem algumas a destacar. Desde logo, o sector da construção civil e obras públicas. Uma das prioridades do governo é a construção e modernização das suas infraestruturas, principalmente, estradas e auto-estradas, ferrovias, aeroportos e portos, para os quais existem planos estratégicos de médio e longo prazo que representam, conjuntamente, um investimento esperado de 60 mil milhões de euros até 2030. A retoma de alguns projectos na região de Tânger e Casablanca – nomeadamente na área da hotelaria – e a possibilidade de incremento da construção residencial na região de Kenitra poderão também significar oportunidades no sector imobiliário. As oportunidades são múltiplas e elas estendem-se às empresas de engenharia, construção e materiais de construção, arquitectura e design de interiores. 

O desenvolvimento do sector energético, especialmente na área das renováveis, é outra das grandes apostas de um país que também prevê largos investimentos no sector do gás natural, entre os quais um projecto que passará pela construção de um gasoduto que permitirá abastecer, a nível energético, o sector industrial marroquino (em claro crescimento). Neste contexto, será de esperar uma maior procura de fornecedores de soluções relacionadas com a produção de energia e com a promoção da eficácia energética. 

Os sectores automóvel, aeronáutico, têxtil, do couro, químico, dos veículos pesados, das indústrias metalúrgicas, metalomecânicas e da indústria farmacêutica estão identificados como prioritários na estratégia de desenvolvimento industrial, fazendo com que possam surgir oportunidades em áreas como a construção de fábricas, o fornecimento de materiais de construção, de equipamentos industriais, ou até mesmo assistência técnica e serviços de reparação e manutenção industrial. 

A modernização da agricultura e do sector agro-industrial e o desenvolvimento das telecomunicações e das TIC são outras das grandes apostas que certamente se traduzirão em oportunidades de negócio e investimento que não deverão escapar às empresas portuguesas. Em termos de produtos, a dependência de Marrocos do exterior no que respeita a bens de consumo e de equipamento ainda é significativa e em grande parte explicada pela ainda reduzida oferta local para um alargado conjunto de produtos, principalmente os de maior cariz tecnológico, com elevado grau de inovação, qualidade e design. Para este tipo de produtos, a procura interna tem vindo a aumentar, em linha com a melhoria das condições de vida da população e do seu poder de compra. As oportunidades são múltiplas.

quarta-feira, 9 de dezembro de 2020

VIRMOUSIL MAROC - la construction d’un nouveau site au sein d’Atlantic Free Zone Kenitra.

Lancement de construction d’un nouveau site de production au sein d’Atlantic Free Zone Kenitra Virmousil vient de lancer la construction d’un nouveau site de production au sein d’Atlantic Free Zone Kenitra. Ce nouveau site sera dédié à la fabrication des composants pour automobile et augmentera la capacité de répondre aux besoins de ses clients

Signature d’un protocole d’accord pour l’extension de la zone d’accélération industrielle de Kénitra



Un protocole d’accord portant sur l’extension de la Zone d’accélération industrielle (ZAI) de Kénitra a été signé, ce mardi 8 décembre, par le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie Verte et Numérique, M. Moulay Hafid Elalamy, et le Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Gestion, M. Abdellatif Zaghnoun.


D’une superficie d’environ 96 ha, située dans la commune Ameur Saflia (province de Kénitra), cette extension devra renforcer la capacité d’accueil de la zone ayant atteint, aujourd’hui, le taux de 94%.


La ZAI, inaugurée en 2012, a permis d’ériger la région du Gharb en pôle industriel compétitif et attractif pour de nombreux investisseurs de renommée mondiale. 

L’écosystème du groupe PSA, qui s’y est installé, a été une locomotive attirant autour de lui plus de 25 équipementiers dans la ZAI. Cette extension permettra d’élargir la zone destinée aux fournisseurs de PSA.


Aujourd’hui, la ZAI compte 49 sociétés représentant un investissement global plus de 20 milliards de dirhams ayant permis de créer 36.571 emplois.


Ce protocole d’accord permettra de définir les modalités et les engagements des parties prenantes notamment en ce qui concerne la mobilisation du foncier et la réalisation des études nécessaires pour l’aménagement, le développement, la promotion, la commercialisation et la gestion de la nouvelle extension de cette ZAI.


Dans ce cadre, MEDZ (filiale de la CDG) assurera la réalisation des études nécessaires à ce projet, dont les études urbanistiques et techniques et d’autres de protection des inondations et d’impact environnemental, ainsi que de l’étude financière prévisionnelle du projet.



(TRADING & CONSULTING)